De ce fait, les enquêteurs affirment devoir prendre une mesure à l'encontre de ladite source. « Elle aurait dû bien recouper son information avant de la publier car elle était complètement fausse. Et la situation risque de favoriser aussi les bandits. En réalité, cette femme otage n'a pas été brûlée vive comme la première l'a avancé », lâche le commandant adjoint de la CIRGN Analamanga, le colonel Honoré Randrianantenaina. Et de poursuivre : « Le 13 octobre dernier, la famille des otages s'était rendue à l'endroit où il était convenu pour payer la rançon de 20 millions d’ariary. Mais les Forces de l’ordre ont tendu une embuscade dont l'issue fut meurtrière pour les malfaiteurs. Profitant du chaos lié aux affrontements entre les gendarmes et les ravisseurs, la victime a tenté de s'échapper et ils l'ont éliminée tout de suite ». Toutefois, il a précisé que les malfaiteurs ont incendié la prairie dans le village, et ce, avant même que l'accrochage n'éclate.
Rappelons que l'autre otage, l'épouse du pasteur de l'église METM, enlevée vers mi- septembre dernier, fut libérée lors de cet affrontement meurtrier, quoiqu'elle ait souffert de quelques brûlures liées aux feux de brousse. Par ailleurs, les Forces de l’ordre ont éliminé 7 ravisseurs dont 2 sont des femmes au cours de ce violent affrontement. 2 autres bandits ont été capturés vivants ainsi que 4 autres femmes de la bande. Actuellement, 840 éléments de la Gendarmerie sont sur le terrain, participant à la fois aux opérations baptisées « Harato » et « Coup de poing », lesquelles visent justement à contrecarrer les ravisseurs à Ankazobe, Anjozorobe et Tsaratanàna.
Franck R.